vendredi 8 janvier 2021
Plusieurs compagnies de transport sont aménagées dans des points stratégiques de la ville, causant des embouteillages, de l’insalubrité et bien d’autres désagréments évitables.
Ça circule mieux depuis quelques semaines sur l’axe Mballa II-Emana à Yaoundé. Ce mercredi d’ailleurs, véhicules et piétons y passent aisément. Le lieudit Mobil Emana, généralement embouteillé est particulièrement dégagé. Et les riverains ne cachent pas leur satisfaction. « Nous sommes soulagés. Ce n’était pas facile de circuler ici », souligne l’un d’entre eux.
C’est que, le 16 décembre dernier, la gare routière spontanée créée près de cette station service a été transférée au quartier Olembé, après l’entrée du Complexe sportif. Le nouvel emplacement a été inauguré par le secrétaire général de la région du Centre, Simon Ghislain Etsil. Il s’agit d’un espace d’une superficie de 3000 m2, ayant en son sein, un poste de police, des points de vente des tickets pour les destinations desservies : Obala, Bafia, Ebebda, Sa’a, Bangangté... On y trouve également des parkings, des espaces de restauration, des toilettes modernes, entre autres.
Si à Emana, la circulation a été améliorée dans d’autres points de la ville, ces gares routières représentent de véritables gangrènes. Au carrefour Mvan, la circulation est difficile ce mercredi. Une dizaine de compagnies de transport y ont pris leurs quartiers. Pour se rendre du côté de Barrière et Ahala, on passe 30 minutes sur place. La faute à un gros bus qui décharge ses passagers non loin du carrefour. Du coup, traverser le tronçon où sont alignées plusieurs compagnies de transport n’est pas aisé. Entre les gros porteurs qui tentent de sortir de l’agence et ceux qui veulent y déposer leurs clients, la circulation est compliquée. Car en l’absence de parkings, c’est sur le trottoir que beaucoup de ces bus déposent leurs passagers, créant encore plus de bouchons.
Si à Emana, la circulation a été améliorée dans d’autres points de la ville, ces gares routières représentent de véritables gangrènes. Au carrefour Mvan, la circulation est difficile ce mercredi. Une dizaine de compagnies de transport y ont pris leurs quartiers. Pour se rendre du côté de Barrière et Ahala, on passe 30 minutes sur place. La faute à un gros bus qui décharge ses passagers non loin du carrefour. Du coup, traverser le tronçon où sont alignées plusieurs compagnies de transport n’est pas aisé. Entre les gros porteurs qui tentent de sortir de l’agence et ceux qui veulent y déposer leurs clients, la circulation est compliquée. Car en l’absence de parkings, c’est sur le trottoir que beaucoup de ces bus déposent leurs passagers, créant encore plus de bouchons.
Même cliché sur le tronçon Tongolo-Etoudi. Aux environs de 10h hier, les déplacements y étaient au ralenti. Ici, un bus a occupé la moitié de la chaussée. Malgré les klaxons des autres véhicules, un jeune homme ayant un lot de tickets en main, appelle les passagers un par un pour entrer dans le véhicule. « Le fait que ces agences de transport chargent sur la chaussée est à l’origine de nombreux bouchons, de l’insalubrité et bien d’autres situations non conformes à la réglementation en vigueur. Les autorités doivent prendre le taureau par les cornes. Dans quelques jours, le Cameroun va accueillir de grandes compétitions sportives. Comment allons-nous circuler si ces gares routières contribuent au désordre urbain ? », se plaint Fernand Zogo, riverain. Comme lui, plusieurs personnes souhaitent que ces compagnies soient installées dans la périphérie où elles ne gêneront personne.
Source : Cameroon Tribune