MAURICE KAMTO EST-IL CONCERNÉ PAR L’ARRÊT DES POURSUITES JUDICIAIRES ?

C’est la question qui taraude l’esprit de plus d’un Camerounais depuis l’annonce du chef de l’État portant arrêt des poursuites judiciaires contre certains responsables et militants du MRC. La question a tout son sens dans la mesure où l’usage du pronom indéfini "certains" devant les substantifs "responsables" et "militants" induit une restriction des personnes concernées par cette mesure, avec pour but de semer le doute dans la tête des gens.

D’après les informations glanées par votre page d’information, #Le_TGV_de_linfo, auprès des sources proches du sérail, sauf changement de dernière minute, Maurice KAMTO ne serait pas concerné par cette mesure. Les responsables et militants du MRC pressentis par la décision sont Michele NDOKI, Célestin DJAMEN et certains autres détenus dans certaines prisons du pays.
L’objectif de cette décision est de fragmenter et de fragiliser le MRC car certains cadre du parti auraient donné leur OK de jouer le rôle de dissident à ce parti.

Cette thèse est d’autant plus probable lorsque nous regardons comment s’est faite la libération des 333 personnes qui ont bénéficié de l’arrêt des poursuites judiciaires dans le cadre de la crise anglophone. À Yaoundé par exemple, 25 personnes seulement ont été libérées par le tribunal militaire pourtant les prisons centrale et principale regorgent plus d’une centaine d’anglophone interpellés suite à la crise. Parmi ces 25 libérées, aucun détenu significatif ni un leader n’y figure. À Douala 54 personnes ont été libérées. À Bamenda 77 et à Buea 148. AYUK TABE et les Mancho BBC sont toujours en détention. Si le but est d’apaiser les tensions, comment libérer les uns et garder les leaders s’il n’y a pas un calcule politique belliqueux ? Est-ce dans le cas du MRC que les principaux leaders seront libérés tandis que les militants de second rang croupissent en prison ? Quel sera la plus-value politique d’une telle décision ?

Autre chose, là décision n’évoque pas les alliés du MRC. Qu’en sera-t-il de PENDA EKOKA, VALSERO, Albert NZONGANG et Paul Eric KINGUE ? Et les militants poursuivis dans les tribunaux de droit commun quel sort leur sera réservé ? En tout cas on ne perd rien à attendre.

source : tgv de l’info