dimanche 9 octobre 2016
D’après le Document de stratégie de développement du sous-secteur urbain, le déficit en logements, toutes catégories confondues, s’élevait en 2011 à un million d’unités au Cameroun, avec une progression annuelle de 100 000 logements. Avec l’appui de l’Institut national de la statistique (INS), le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) est en train de collecter un ensemble d’indicateurs sur l’habitat au Cameroun et l’étude en cours permettra de disposer des chiffres plus fiables. En attendant, le gouvernement œuvre pour améliorer l’offre en logements décents et encourage les opérateurs économiques à investir davantage dans le secteur immobilier. C’est ainsi que dans le cadre de la célébration de la 31e Journée mondiale de l’habitat, lundi dernier, le ministre en charge de ce secteur, Jean-Claude Mbwentchou, a expliqué les mesures prises par le gouvernement pour doper l’initiative privée : cadre juridique et réglementaire profondément enrichi ; cadre institutionnel et opérationnel également en pleine mutation ; efforts entrepris en concertation avec le MINDCAF, la MAETUR, les autorités administratives et certaines municipalités pour constituer des réserves foncières dans près d’une trentaine de localités, notamment dans les chefs-lieux de région et de département, les villes universitaires, les villes industrielles et certaines villes frontalières, touristiques ou historiques ; mesures prises sur le plan financier et fiscal ; l’accent qui a été mis sur la formation et l’industrialisation ; l’encadrement de l’auto-construction qui s’intensifie actuellement par la mise en place de diverses mesures de facilitation. Dans l’interview qui suit, le ministre apporte des réponses à d’autres questions dignes d’intérêt.
Par Rousseau-Joël FOUTE (CT)