samedi 6 décembre 2008
Coutumière des intempéries lorsqu’il s’agit du traitement de la peau et des cheveux, les femmes africaines savent qu’il est essentiel de toujours avoir dans sa trousse de toilette, un bonne crème pour hydrater son cuir chevelu et sa peau. C’est pourquoi, nombre d’entre elles, utilisent de l’huile de coco pur.
En saison sèche, le souci des unes et des autres, est de conserver une peau intacte et de garder ses cheveux en bonne santé. Ne pas avoir une peau craquelée dès les premiers signes de grande sècheresse, est une réalité. De fait, les crèmes à base de fruits, sont souvent les bienvenues. Voila pourquoi, nous vous conseillons durant les périodes de grand froid, l’huile de coco qui renferme des bienfaits insoupçonnés.
L’huile de coco a des vertus non seulement pour le cuir chevelu, mais également, pour la peau, l’estomac et les cheveux lorsqu’elle est présentée sous forme de lait. Riche en potassium, fer, magnésium, phosphore, cuivre et zinc, la noix de coco entre dans la composition de produits pharmaceutiques et cosmétiques. Les propriétés hydratantes et protectrices de l’huile de coprah ont amené les populations à préparer de la pommade pour les cheveux et le corps. Chez les autochtones des pays côtiers, la noix de coco est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle et comme matière première dans la fabrication du savon et des crèmes.L’huile obtenue avec la noix de coco possède un grand pouvoir émollient et des capacités adoucissantes sur la peau et le cuir chevelu. D’une couleur blanche, l’huile de coco est très riche en acide gras, ce qui lui donne un effet protecteur pour la fibre capillaire.
Actuellement, dans certaines régions d’Afrique Australe, le lait de coco est utilisé dans le traitement de certaines affections d’origine gastrique.Tout comme les autres huiles végétales, l’huile de coco subit plusieurs transformations avant d’arriver au résultat que l’on connaît.Appartenant à la famille des palmacées, le cocotier est originaire des zones humides et sub- tropicales. Une fois arrivée à maturité, la noix de coco tombe d’elle - même du palmier et on l’ouvre pour la faire sécher. Petit à petit, la chair que l’on nomme coprah se détache de la coque et on la fait encore sécher pendant une semaine environ. Puis s’ensuit un passage au moulin pour être broyée en poudre fine puis chauffée à 125°.
La poudre obtenue est pressée puis raffinée pour enlever toutes les impuretés puis on l’envoie dans un laboratoire pour qu’elle devienne cette huile de coco et pour finaliser les derniers contrôles en fonction de son utilisation : culinaire ou cosmétique.