mardi 26 mai 2015
Motivés par la récompense octroyée au meilleur fans-club, plusieurs groupes ont rivalisé d’originalité et même osé l’impensable pour se faire remarquer.
Comme à chaque édition des jeux universitaires, spectacles et surprises constituent souvent la part-belle de l’effervescence. La 18e édition des JU de Yaoundé n’échappe pas à la règle. Ici, ce sont les fans-clubs qui ne font aucun cadeau en matière d’inventivité. Si pour la plupart, se vêtir de manière conventionnelle faisait partie du plan d’action pour d’autres, exceller dans la fantaisie et dans l’extravagance vestimentaire. Coiffures multicolores, peintures faciales et corporelles en teneur, ont fait les points essentiels.
Coté mascotte, l’on assisté à ce qu’on qualifierait de foire animalière. Des lions, des aigles, des pingouins, l’on en a vu au fans-club de l’Institut universitaire catholique de Buea. Plusieurs se sont amusés à monter sur des véhicules Carmudi qui les ont escortés. Fort heureusement, ce n’était pas de vrais animaux. Cependant, le fans-club de l’Université de Dschang s’est présenté une fois de plus avec sa célèbre mascotte, le porc. « Je suis surpris de voir ce porc toujours en actualité. Cette année encore ils espèrent gagner avec ce porc ? » s’est interrogé Benjamin Nkoth de Kaymu. Contrairement à lui, plusieurs personnes se sont portées volontaires pour la consommation de l’animal omnivore, faisant office de mascotte de cette université.
Du coté de l’université de Yaoundé I, hôte de la compétition, c’est l’armada de la bombe atomique (nom du club) qui s’est livrée à un concert de folie grandeur nature. Vêtus comme des nanga-boko, des fous ou comme des travestis, ils ont attiré une foule massive de chasseurs d’image et d’étudiants venus les immortaliser. Même si jusqu’ici, ils ont fait bonne figure, il faudra attendre jusqu’à la fin des JU pour déterminer le meilleur fans-club.