jeudi 29 octobre 2015
Cette nouvelle technique de diagnostic vient ainsi mettre fin aux examens cliniques douteux.
La fiabilité des tests reste encore de nos jours un problème en Afrique. « Quand un test est mal diagnostiqué, c’est le chirurgien qui souffre. » Cette déclaration est du Dr Edouard Hervé Moby, chirurgien en service à l’hôpital de district de Bonassama. Faire un test demande également de la patience pour l’obtention du résultat. Cette attente va jusqu’à deux semaines et les résultats ne sont pas aussi convaincants. Apprend-on. « Quand j’ai fait mon test de VIH pour la première fois, j’ai été déclarée séropositive. C’est après les conseils d’une amie que j’ai refais le test dans différents hôpitaux. C’est au troisième test que j’ai été déclarée séronégative » déclare Alberte. Selon le médecin, c’est la qualité du test qui détermine le bon traitement.
C’est donc pour pallier à cette difficulté que s’est tenu le symposium scientifique, afin d’informer sur les innovations biomédicales et améliorer les bonnes pratiques du laboratoire. « L’appropriation de cette technologie nouvelle facilite le diagnostic et la prise en charge des patients. Les résultats des examens médicaux seront beaucoup plus fiables. Les patients auront désormais un meilleur diagnostic parce que les équipements apportés par Sysmex sont de très bonnes qualités », explique Dr Jean-Pierre Ouattara, responsable de Sysmex dans zone – Afrique de L’Ouest. En effet, prévenir et prendre en charge les maladies est de plus en plus dépendant du matériel de diagnostic, impliquant des technologies nouvelles dont la maitrise est indispensable partout ailleurs, apprend-on. C’est pour démontrer qu’un transfert de technologie dans le domaine de santé permet de rehausser de façon durable le plateau technique, que l’Entreprise Santec a mis sur pied des matériels et des réactifs biomédicaux. « Avec ces appareils on peut faire plus de 12000 tests en peu de temps et ils sont fiables » rassure Dr Jean-Pierre Ouattara.
« J’ai souffert du paludisme au point d’être au seuil de la mort. Chaque fois les examens médicaux renvoyaient plutôt à la typhoïde. Je pense vraiment que c’est la qualité du test qui détermine le traitement d’une maladie » explique Madame Zinga « Nous pensons qu’avec cette nouvelle technique des examens cliniques, on aura dorénavant un résultat satisfaisant » poursuit-elle. Ces appareils permettront de prévenir les maladies telles que le VIH, le paludisme, la tuberculose, en bref les maladies tropicales négligées.
Par Amélie Dita(LNE)