lundi 27 février 2017
Issus d’un centre privé de formation, ils ont été félicités et orientés par le ministre Zacharie Perevet vendredi.
Les deux événements que célébrait à Douala vendredi, 24 février 2017 l’Institut professionnel d’hôtellerie (IPH) recoupent parfaitement les préoccupations gouvernementales, d’après le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Zacharie Perevet. Il y avait, en effet, une cérémonie de remise de diplômes et la signature d’une convention de partenariat entre cette école et la société Boissons, vins et spiritueux (BVS). Aussi le ministre a-t-il tout d’abord vivement encouragé les 70 anciens pensionnaires de l’établissement et leurs formateurs, car, dira-t-il, la bonne formation dont il s’agit, est un « précieux sésame » pour trouver du travail. Un travail qualifié qui promeut autant l’individu que la société camerounaise en quête de travailleurs qualifiés, producteurs de richesses.
Citant le projet d’émergence national, M. Perevet a indiqué qu’il y a une adéquation entre la démarche de formation professionnelle et l’essor économique. Autant parce que l’emploi décent et l’employé compétitif y contribuent, qu’en raison de la réponse que des jeunes équipés de connaissances recherchées offrent au marché du travail. Il ne reste plus donc aux bénéficiaires qu’à transformer leur potentiel en force de travail vendue, couplée à un savoir-être. Ou mieux encore en services d’auto-entrepreneur. Aux lauréats issus du cycle secondaire (baccalauréat) ou supérieur (diplôme de qualification professionnelle), qui ont sollicité l’appui gouvernemental aux filières de leur secteur, le Minefop a indiqué les pistes de financement (projets gouvernementaux). Dont le tout récent Plan spécial jeunes, doté de plus de cent milliards de F.
Au-delà de cette question essentielle, le ministre Perevet a aussi annoncé que son département mettra un accent sur les partenariats à l’avenir. Une manière d’expliquer que l’exemple de l’accord entre l’IPH et la BSV officialisé sous ses yeux est une pratique recommandée par les pouvoirs publics. En mariant les compétences de secteurs voisins, les entreprises permettent de mieux former et développer les ressources humaines. En l’espèce, a annoncé Chantal Lewat, promotrice de l’école, ce seront les cinq premiers sommeliers locaux formés par les œnologues du distributeur de boissons.
Par Jean Baptiste KETCHATENG(CT)