mardi 16 juin 2020
Galim : les conducteurs de moto - taxi sont en colère.
Les acteurs de ce secteur d’activité dénoncent les cracasseries policières auxquelles ils font face au quotidien sur les différents tronçons routier Kieneghang - Galim centre - Mbouda . Selon certains conducteurs de motos taxis ayant requis l’anonymat , ils sont soumis au payement d’une somme de 500 FCFA représentant les frais de route. Ce montant est versé chaque jour du marché Galim , notamment deux fois par semaine ( yenkopie et yenssi) . Au départ " la cotisation" était quotidienne . C’est à la faveur d’un mouvement d’humeur de ces conducteurs d’engins à deux roues que les différents responsables en charge de la sécurité dans cette unité administrative se sont concertés afin de prendre une décision commune et consensuelle.
Sauf que sur le terrain , ces mesures sont régulièrement bafouées et violées par certaines brebis galeuses qui vont au-delà du montant fixé par le commissaire du commissariat de sécurité publique et le commandant de la brigade de gendarmerie de Galim. Il nous revient que certains éléments de la police outrepassent la décision de leur chef hiérarchique . En multipliant cette somme par 2 .Le benskineur qui part de Kieneghang pour Mbouda est astreint à payer 1000 FCFA avant d’atteindre la ville chef-lieu du département des Bamboutos. Car à la sortie de Kieneghang , il s’acquitte des frais de route 500 FCFA . Puis arrivé à Menghoh ou vers le lycée technique de Galim par Tatah , il faut encore laisser 500 FCFA. Sachant qu’ avant d’arriver à Mbouda , il faut effectuer l’ opération similaire à savoir verser 500 FCFA . Ce qui fait un montant total de 1500 FCFA.
Une situation inquiétante qui mérite d’être étudiée avec tact et munitie par l’autorité administrative en vue de trouver une issue favorable à ce problème soulevé par les conducteurs de motos à usage lucratif. Un défi que devrait relever sans doute M. Patrick NNanga NNanga sous - préfet nouvellement nommé à Galim.
Didier kieretu