mardi 24 avril 2018
Les mutuelles étaient à l’honneur du lancement de la semaine du travailleur hier à Yaoundé.
Une dizaine de stands de mutuelles ouverts hier à l’esplanade du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss). Une mini-foire, dans le cadre du lancement de la semaine du travailleur en prélude à la 132e édition de la Fête internationale du travail. Au cours de cette cérémonie présidée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, ces mutuelles spécialisées dans les domaines de soins de santé et d’assistance sociale, des personnels, de la protection sociale mais également de l’entre-aide à la solidarité, de l’assurance et des communautés, ont donné à voir.
En effet, le ministère du Travail veut redynamiser et relancer le mouvement mutualiste au Cameroun. La fête internationale du travail placée sous le thème : « Dialogue social : facteur de promotion du travail décent et du progrès au Cameroun », donne ainsi l’occasion aux mutuelles d’organiser pour la deuxième fois, la journée d’information sur la mutualisation 2018 (JIM), avec pour base d’échanges ce thème : « Le mouvement mutualiste et nouveaux défis : adopter les axes stratégiques pour la restructuration du mouvement mutualiste dans le contexte des réformes en cours ». Une journée de réflexion et de partage de connaissances qui permettra aux mutualistes et autres participants de formuler des propositions pertinentes capables d’aider les pouvoirs publics à faire face aux mutations majeures qui caractérisent l’époque actuelle. « La raison phare est que la mutualité était un mouvement quelque peu en hibernation.
Le ministre veut donc la remettre au premier plan pour que nos populations retrouvent les valeurs de solidarité africaine, où les gens contribuent et se supportent mutuellement », a confié Samuel Akoa Akoa, président d’organisation de la JIM. L’objectif principal du dialogue de cette semaine est d’encourager la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs ainsi que leur participation démocratique à la vie économique.
Par Marie Christine NGONO(CT)