lundi 24 février 2020
L’hôtel Sawa de Douala a abrité ce Jeudi 20 Février 2020 un atelier national sur le crowdfunding.
Placé sous le thème « le crowdfunding : un financement participatif au service des Petites et Moyennes Entreprises (PME), cette rencontre a regroupé les acteurs du secteur public et privé .Les assises de Douala oscillaient autour deux objectifs majeurs à savoir : la sensibilisation des demandeurs de financement sur les possibilités offertes par le crowdfunding ensuite la collecte d’information en vue de l’élaboration d’une politique nationale sur le crowdfunding au Cameroun.
Ces objectifs ont été scrutés autour de deux grands axes .D’abord les exposés, dans l’optique d’édifier les participants sur les enjeux et défis du crowdfunding, la modélisation d’un schéma pour la réussite du crowdfunding au Cameroun et les expériences camerounaises autour du crowdfunding à l’exemple d’Arthur Zang et son Cardiopad, de William Elong et ses drones et Olivier Madiba et Kiro’o Games.
Le deuxième module était consacré aux travaux en atelier autour de l’opportunité et risques du crowdfunding, l’identification des besoins des PME et des porteurs de projets, enfin les éléments en vue de la définition d’une politique nationale en matière de crowdfunding.
La cérémonie d’ouverture officielle était présidée par le ministre des finances Louis Paul Motaze en présence de plusieurs autres membres du gouvernement. Dans son discours d’ouverture, Louis Paul Motaze a reconnu la difficulté des pme d’accéder au financement malgré les efforts du gouvernement pour les accompagner. De ce fait le ministre a rappelé que « la crowdfunding, considéré comme solution innovante ou alternative aux mécanismes de financement, est un mode de financement faisant appel à un grand nombre de personne à l’effet de recueillir des fonds à travers des plateformes sur le net, apparait aujourd’hui comme une opportunité pour les pme et pmi et les start-up représentant presque 95% du tissus entrepreneurial national. » « Le crowdfunding offre des possibilités aux jeunes entrepreneurs de s’adresser directement à des personnes résidentes ou non, capables de leur fournir des fonds pour la réalisation de leur projet ou la concrétisation de leurs idées {{}} » a-t-il ajouté.
On a également appris au cours de cette rencontre que selon des informations recueillies auprès d’organismes internationaux, les plates-formes de crowdfunding dans le monde ont recueillis presque 34,5 milliards de dollars en 2015 contre 5 milliards en 2011.
Par Raoul Patrick Bifeyihok