samedi 21 octobre 2017
Une série de conférences thématiques bouclée ce 18 octobre à Douala.
Adèle Kamtchouang est aujourd’hui directeur général de « Tropik Industries ». Dirigeante, épouse et mère de famille, la dame porte avec bonheur ses différentes casquettes. Son diplôme d’études supérieures de Commerce, option Marketing, obtenu à l’Essec de Douala en 1995, lui a ouvert les portes du monde du travail au sein du groupe Unilever comme stagiaire. A force de travail, elle devient, cinq ans plus tard, cadre responsable logistique. Et aujourd’hui, PDG de société. Valérie Neim, 39 ans, est quant à elle à la tête de la micro-finance « Ccpc Finance ». Titulaire d’un BA obtenu à la South Bank University de Londres et d’un MBA décroché à Oxford, la jeune dame décide de rentrer au Cameroun malgré l’opposition de ses parents et de son entourage, qui lui voient un avenir professionnel radieux en Angleterre. Même si son choix était osé, Valérie ne le regrette pas, estimant avoir trouvé sa place et oeuvrant à valoriser la femme camerounaise. Ces success stories de femmes camerounaises ont été relatées lors des conférences thématiques organisées à l’endroit des femmes par le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) en partenariat avec le Bureau International du Travail (Bit) ; conférences dont la clôture a eu lieu ce mercredi 18 octobre, en présence de Marie- Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff). Des portraits et des parcours galvanisants pour toutes celles qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat, ou qui y sont déjà. En plus de ces motivations, les participantes ont reçu des formations dans plusieurs domaines. Notamment, sur les mécanismes d’obtention des financements etc. Le Minproff a apprécié la fougue, la volonté des femmes à avancer. Toutefois, a-t-elle conseillé, il est judicieux de se regrouper. Le département ministériel qu’elle dirige met un accent sur la formation des jeunes filles en vue de leur autonomisation à travers des centres de formation. Valérie Neim a évoqué l’exemple du Sénégal, qui a mis des fonds à disposition pour financer des projets féminins uniquement.
Par Mireille ONANA MEBENGA(CT)