samedi 1er octobre 2016
Le nouveau visage du mur extérieur du stade Mbappe Lepe dessiné par les grapheurs.
Mardi 27 septembre 2016. Il est plus de midi. Le temps, capricieux, alterne entre soleil et fine pluie. Les habitants de Douala, habitués à ce climat, n’en ont cure. Ils se bousculent pour aller à la pause. Un arrêt que ne s’offre pas le groupe de grapheurs occupés à dessiner sur la façade extérieure du stade Mbappe Lepe. Enceinte qui va accueillir le village de la CAN. Un site aménagé pour permettre aux résidants et visiteurs de Douala qui ne feront pas le déplacement pour Limbe, situé à un peu plus de 70 km de là, de vibrer au rythme de la coupe d’Afrique des nations de football féminin.
Les jeunes graveurs camerounais, guidés par le grapheur sénégalais Amadou Lamine Ngom, nom d’artiste Docta, ont représenté sur le mur du stade exposé à la vue du public, des dessins représentatifs de la ville de Douala et de l’évènement sportif. Leur fresque, véritable explosion de couleurs, débutée samedi dernier, s’achève ce jeudi 29 septembre. Pour travailler en toute tranquillité, une sorte de cordon de sécurité a été installé et de loin, les badauds s’arrêtent pour admirer l’œuvre qui continue à prendre forme.
Il faut dire que la présence de ces grapheurs au stade Mbappe Lepe est un heureux concours de circonstances. En effet, Docta est au Cameroun dans le cadre d’une tournée africaine organisée par l’Institut français de Paris pour vulgariser le métier de grapheur. Et il fallait un espace pour que les artistes puissent s’exprimer. « Pour cela, nous avons contacté la Communauté urbaine de Douala qui a apprécié le concept. Au cours des échanges, ils ont suggéré l’idée d’inclure un travail autour de la Can et ils nous ont alloué le mur du stade pour coller à cette actualité sportive, en plus de l’assistance technique qu’ils nous ont accordée », explique Abraham Nana, chargé de la Communication à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala.
Par Rita DIBA(CT)