mercredi 4 décembre 2019
Dans une déclaration publiée le 1er décembre 2019, Allegra Baiocchi, la coordonnatrice du système des Nations-unis au Cameroun a qualifié l’acte de regrettable et affirmé qu’il s’agit d’un crime de guerre.
« Je suis profondément attristé par la nouvelle de l’exécution horrible d’un travailleur humanitaire. Le fait de prendre délibérément pour cible des travailleurs humanitaires constitue un crime de guerre », a déclaré Allegra Baiocchi.
« Les travailleurs humanitaires risquent tout pour venir en aide aux personnes qui en ont le plus besoin. Ils doivent être respectés et protégés, et non ciblés. La poursuite des attaques contre les travailleurs humanitaires ne fait qu’accroître les souffrances des civils, car nous ne sommes pas en mesure de mener des opérations en toute sécurité », a-t-elle ajouté.
Selon certaines informations, le 30 novembre 2019, Pascal Ngwayi, une Ong locale et partenaire des Nations-unies, a été enlevé puis tué par des hommes armés dans la division Donga Mantung de la région du Nord-ouest.
Au moment de son enlèvement, les rapports indiquent que Ngwayi procédait à une évaluation humanitaire pour s’assurer que les personnes dans le besoin recevaient un soutien opportun et approprié.