mardi 27 juin 2017
On ne parle plus des enjeux de l’archivage numérique dans les enceintes des entreprises camerounaises.
Ce processus informatique pour la sauvegarde des données relativement complexe, fait aussi office de séminaire dans les institutions publiques. Ironie du sort, cet atout professionnel enseigné dans les Universités publiques, y semble bien négligé.
La plupart des Départements des Universités publiques du Cameroun, se distingue par deux critères : une forte paperasse et presque pas de machine. Les cellules informatiques sont alors submergées de données, pour à peine une unité d’employés. Ces employés pour la majorité de formation informatique, alors que l’archivisme est bel et bien une profession et encore, une Unité de Valeur (UV) du système LMD.
Quelques conséquences qui en découlent ainsi, sont : la disparition des données, le retard des publications de notes, du retrait des relevés aussi, par ricochet du retard de la reprise des cours et même de la stigmatisation de ces bureaux comme instances soumises à la falsification des notes. Un fait majeur et inquiétant lorsqu’on dénombre l’effectif du personnel disproportionnellement égale aux milliers d’étudiants, inscrits chaque année.
Dans l’optique de passer à la numérisation de ses archives physiques, la Caisse autonome d’amortissement (CAA) lançait un Appel d’offres national, avec un coût estimatif à 25 millions de FCFA. Une opportunité alléchante pour les candidats certes, mais une sacré dépense pour la CAA. Un budget qui pourrait frustrer certaines Institutions publiques, notamment ces Universités, qui toisent alors l’archivage numérique. Or ceci c’était sans compter sur les nouvelles innovations technologiques qu’offre BAO à travers son produit Electronic Archiving System (EAS).
Par André Michel NYEM