samedi 28 mai 2011
La femme dit-on, est ce chemin tortueux où le serpent vous guette, blotti dans le confort de l’humidité et de la pénombre. Du fond de cette gorge profonde, la chute n’est pas loin. En perdant ce bon vieux Adam qui avait reçu l’éternité en héritage, le reptile cosmique a scellé la chute de l’homme. Dominique Strauss Kahn nettoyait calmement son arme sous sa douche, lorsque le coup est parti, faisant des dégâts collatéraux bien fâcheux pour son pedigree. Pour un banal accident de chasse, du jour au lendemain, l’homme est tombé du paradis en enfer. Le futur président est aujourd’hui un bagnard frappé du sceau de la honte et de la déchéance…
Mais au moins l’Afrique s’est vengée du Fmi, qui l’avait traité de « pays pauvre très endetté ». J’entends d’ici le rire outre tombe de Sékou Touré, ce président guinéen qui avait dit non à De Gaulle en 1958. Je rends hommage à sa compatriote Nafissatou Diallo, cette soubrette que Dsk, le tout puissant patron du Fmi a culbuté sans ménagement. Quoi ? Obliger une africaine à sucer autre chose que le « kongo meat », ce délicieux plat d’escargot que ma sœur Beko Sadey cuisine souvent avec talent ! Je comprends pourquoi il y a un taux de dénatalité si élevé en occident ! C’est avec les grossesses orales et anales que surviennent les avortements, les prématurés, les morts-nés etc. D’où vient-il même qu’un homme valablement constitué laisse la voie sexuelle normale pour les chaussées rétrécies et les passages cloutés ? Ils sont fous, ces Blancs qui en plus veulent nous imposer l’homosexualité aujourd’hui.
L’ingérence culturelle des Blancs en Afrique est inqualifiable. Chez nous les bantou par exemple, les conflits se réglaient par des missiles sol-sol, invisibles à l’œil nu, que l’on appelle vulgairement « tonnerre ». Si le voisin possède une maison plus belle que la tienne, tu lui lances le « cam no go ». Le gars pourrira vivant en suppliant que la mort le prenne. Mais non content de tuer nos dieux, les Blancs ont récupéré notre sorcellerie pour nous vendre le sida, qui n’est autre que le « poison lent » de nos vaillants sorciers yabassi et mamfé. C’est ainsi que nous avons perdu la guerre culturelle, fondement d’un peuple et d’une nation.
Mais Dieu n’est pas mort. Voici que l’Afrique se réveille et va se venger. Notre première cible est le Fmi, cet instrument de domination planétaire, suppôt du nouvel ordre mondial, asservi par la communauté internationale, qui nous a traités de « pays pauvre très endetté ».
A ce propos, je livre à votre perspicacité une histoire signée Bernard Werber. C’est un écrivain français connu notamment pour sa trilogie « des fourmis ». Son œuvre fait se rencontrer notamment mythologie, spiritualité, philosophie, science-fiction, biologie et futurologie. Cet extrait enseigne que le refus de toute ingérence culturelle étrangère est le début de la liberté.
« Au 16ème siècle, les premiers Européens à débarquer au Japon furent des explorateurs portugais. Ils abordèrent une île de la côte ouest où le gouverneur japonais local les accueillit fort civilement. Il se montra très intéressé par les technologies nouvelles qu’apportaient ces "longs nez". Les arquebuses lui plurent tout particulièrement et il en troqua une contre de la soie et du riz.
A cet apport matériel, les Portugais joignirent un second présent, spirituel celui-là : le christianisme. Le Pape venait de partager le monde entre le Portugal et l’Espagne. Le Japon avait été dévolu au premier. Les Portugais dépêchèrent donc des jésuites qui furent d’abord bien reçus. Les Japonais avaient déjà intégrés plusieurs religions et, pour eux, le christianisme n’en était qu’une de plus.
L’intolérance des préceptes chrétiens finit cependant par les agacer. Qu’est-ce que c’était que cette religion catholique qui prétendait que toutes les autres confessions étaient erronées, qui assurait que leurs ancêtres, auxquels ils vouaient un culte sans faille, étaient en train de rôtir en enfer sous prétexte qu’ils n’avaient pas connu le baptême ? Tant de sectarisme choqua les populations nippones. Elles torturèrent et massacrèrent la plupart des Jésuites. Puis, lors de la révolte de Shimabara, ce fut au tour des Japonais déjà convertis au christianisme d’être exterminés. Dès lors, les Nippons se coupèrent de toute intrusion occidentale. Seuls furent tolérés des commerçants hollandais, isolés sur une île au large de la côte. Et longtemps, ces négociants furent privés du droit de fouler du pied l’archipel même ».
Nafi ma fille, en dénonçant cette scandaleuse intromission du Français Strauss-Kahn, tu viens de redonner sa fierté à l’Afrique. Selon le rapport de la police de New York « A 15h29, une employée de l’hôtel Sofitel, de sexe féminin, de race noire, âgée de 33 ans, avise la police qu’elle a été victime d’une agression sexuelle. L’agression se serait déroulée dans la chambre 2806 de l’hôtel situé au 45 ouest sur la 44e rue. Lorsque la femme est rentrée dans la chambre, l’occupant de la chambre, Dominique Strauss-Kahn, homme blanc de 62 ans, est sorti nu de la salle de bains, a maintenu sur le lit la femme, et a inséré son pénis dans sa bouche ».
Zamba ! Et tu ne l’as pas croqué, Nafi ma chérie ? Et tu l’as laissé tranquillement décharger son trop plein de liquide séminal dans ta bouche qui mange le Mbongo Tchôbi ? Sans même couper la tête du lézard de ce juif incirconcis ? Disons le tout net. Dsk a eu beaucoup de « chance », ou a bénéficié de trop de complaisance de ta part. S’il risquait une morsure, il n’a pas encore été prouvé que la femme inocule aussi son venin de ce côté-là. Nafissatou, reine du Fouta Djalon, le Français sortira de prison un jour et continuera ses ravages sexuels. Mais si tu avais sectionné seulement le bout de son engin avec tes jolies dents, tu aurais rejoint ton ancêtre Chaka Zulu au panthéon, comme celle qui a mis fin à l’ajustement culturel des peuples noirs. L’Afrique aurait récupéré ce moignon pour l’exposer comme symbole du renouveau africain. Il aurait été mis sous verre au mausolée de Yamoussoukro, ou repose la mémoire troublée de Houphouët Boigny, ce monarque baoulé qui avait transformé un Etat en construction en chefferie traditionnelle, et qui laissera la Côte d’Ivoire dans un piège mortel. Le phallus de l’ancien directeur général du Fmi ramené comme trophée en terre Ppte d’Afrique ? Nous aurions alors chanté l’hymne de la liberté : « Yes, we…Kahn ! »
Bon vendredi et à vendredi
Par Edking(Le Messager)